Des Histoires d'A...

Des Histoires d'A... Braque de Weimar

Braque de Weimar

Présentation

 

Notre élevage « Des Histoires d'A...  » est un élevage familial, qui privilégie la socialisation du chiot dès qu’il se porte sur ses quatre pattes. Nous élevons deux races de chiens : TECKEL NAIN poil long et BRAQUE DE WEIMAR à poil long. Dès sa troisième semaine, nous effectuons avec le chiot un travail de socialisation basé sur plusieurs points :

 


 

v   La connaissance de l'Ëtre Humain.

v   La connaissance, non seulement de ses congénères autre que ses frères et

    sœurs, mais également d’autres animaux tels que chats, canards, poules, lapins,

    chèvres etc…


v   L’habituer petit à petit à de nouveaux stimulis sonores devenant chaque

    jour, de nouvelles acquisitions auditives pour lui.


v   Des jeux avec chaque chiot, tous les jours.

v   Enfin, le début de l’éducation à la propreté et à l’obéissance.




 

Nous sommes fortement axés sur la socialisation car notre but est que nos chiens soient non seulement beaux, mais aussi de bons chiens bien dans leur tête, capables de vivre harmonieusement au sein d'une famille. Nous pensons que faire naître une portée de chiots n'est envisageable uniquement que si l'on a énormément de temps à lui consacrer pour la socialisation. Il y a trop de chiots n’ayant pas été socialisés qui deviennent des chiens insociables, invivables. C’est pour une de ces raisons que trop de chiens sont abandonnés et se retrouvent dans des refuges, car les gens ne savent plus qu’en faire.







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Présentation



Dans le cadre de l'obligation de désignation d'un médiateur à la consommation, nous désignons le médiateur rattaché au SNPCC : Yves LEGEAY - 22 boulevard A. MILLERAND - 44200 Nantes -

Le chien

Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup. Le chien n'est plus, pour le moment, considéré comme une espèce à part entière mais comme une sous-espèce du loup  (Canis lupus). Chien et loup sont ainsi de même espèce. Les anciennes appellations scientifiques du chien, Canis Canis ou encore Canis familiaris, ne sont donc plus d'actualité.

 

Histoire

 

La domestication du loup débute entre 16000 et 15000 avant J.-C. dans des groupes de chasseurs. En comparaison, le cheval sera domestiqué par des groupes nomades entre 4000 et 3000 avant J.-C.

Le chien aurait été simplement apprivoisé parmi d'autres animaux, tels les chacals ou les rongeurs. Mais c'est le seul maintenu en dépendance, car il aurait montré le plus d'aptitudes à une socialisation primitive. Le chien a pour ancêtre le loup mais des expériences, en cours depuis une soixantaine d’années avec des croisements sélectifs de renards semblent donner des résultats similaires à ceux observés chez le chien (comportement particulièrement social, pédomorphisme, tempérament enfantin...).

Le chien primitif serait un chien de chasse qui aidait l'homme.

 

¨ Dans l'Antiquité, les chiens servaient aux combats, à la production de viande et étaient aussi supports de croyances et de rites de type religieux.

¨ Plus tard, sous l'Empire romain, ils étaient des animaux de compagnie, des gardiens de troupeaux et utilisés pour la chasse.

¨ Au Moyen Âge, dans les campagnes et les milieux populaires, les chiens suscitent des peurs collectives et faisaient l'objet d'exterminations quotidiennes. Pour la noblesse, par contre, ce fut l'âge d'or de la vénerie.

¨ À la Renaissance, la passion des hommes pour la chasse parvint à conserver une place aux chiens dans la société. La noblesse considérait le chien comme un signe de puissance et de grandeur. Ceci permit le développement de races de chiens de compagnie.

¨ Au XIXe siècle, la population de chiens connaît une expansion numérique. Il est devenu un animal commun.

¨ Vers 1855, les anciennes races de chiens sont reconnues officiellement et leur type est homogénéisé (fixé) tandis que de nouvelles races créées par l'homme apparaissent. C'est l'apparition de la cynophilie.

Braque de Weimar

Braque de Weimar

 Le Standard du Braque de Weimar






Le standard est un texte officiel qui expose le représentant idéal d’une

race, sur le plan morphologique mais aussi sur le plan du caractère.

 

 

Historique :

Il y a plusieurs théories sur l’origine du Braque de Weimar. La seule chose certaine est que, dès le premier tiers du 19ème siècle, le Braque de Weimar était élevé à la cour du duc de Weimar et employé comme limier. Vers le milieu du siècle, avant le début de l’élevage en pure race, l’élevage du "Weimar" était exclusivement entre les mains de chasseurs professionnels et de forestiers en Allemagne centrale ( principalement dans la région de Weimar et en Thüringe ). Les jours de gloire des limiers étant passés, les détenteurs procédèrent à des croisements avec des chiens d’Oysel et poursuivirent l’élevage avec des produits de ces croisements. Depuis 1890 environ, la race est soumise à un élevage planifié et contrôlé par l’inscription dans un livre des origines.

A côté du chien d’arrêt de Weimar à poil ras, apparaît dès le début du 20ème siècle une variété à poil long qui n’est cependant pas très répandue. Depuis que le Braque de Weimar est inscrit dans un livre des origines et élevé en race pure, des croisements avec d’autres races, tout spécialement avec des pointers, ont été évités. Etant élevé en race pure depuis environ cent ans, le Braque de Weimar est vraisemblablement la plus ancienne race parmi les chiens d’arrêt allemands.




Aspect général : Chien de chasse de taille moyenne à grande, dont le type est adapté au travail de chien d’arrêt, sec, bien musclé, mais beau dans ses formes. Le caractère sexuel des mâles et des femelles doit être nettement marqué.



Proportions importantes :

• Longueur du corps / hauteur au garrot : 12/11.

• Proportions de la tête : un peu plus longue de la pointe du nez

au stop que du stop à la protubérance occipitale.

• Proportions du membre antérieur : la distance du garrot au coude

est à peu près égale à celle du coude au milieu du métacarpe.



Comportement / Caractère : Chien de chasse polyvalent, docile, d’un caractère bien équilibré, passionné pour la chasse et persévérant dans la quête systématique, sans cependant manifester du tempérament en excès. Flair d’une qualité remarquable. S’attaque aussi bien aux nuisibles qu’au gibier ; également bon gardien mais toutefois, sans agressivité. Sûr à l’arrêt et au travail à l’eau. Qualités remarquables dans le travail après le coup de feu.



Tête :

Région Crânienne :



  • Crâne : En harmonie avec la taille du chien et avec les dimensions de la région faciale. Chez le mâle plus large que chez la femelle, mais dans les deux sexes, la largeur du crâne reste dans une bonne proportion avec la longueur de la tête. Front avec sillon médian. Protubérance occipitale peu à modérément développée. A l’arrière des yeux, l’arcade zygomatique est bien visible.

  • Stop : Très peu marqué.


Région Faciale :


  • Nez : Truffe grande, surplombant la mâchoire inférieure, de couleur chair-foncé, vers l’arrière tirant graduellement sur le gris.

  • Museau : Long, et en particulier chez les mâles, puissant ; vu de profil, le museau donne l’impression d’être presque carré. La partie de la mâchoire qui porte les canines et celle qui porte les carnassières sont d’une même puissance. Chanfrein rectiligne, souvent légèrement busqué, jamais concave.

  • Lèvres : Moyennement couvrantes, de même couleur chair que le palais. Repli labial peu marqué.

  • Mâchoires/dents : Mâchoires puissantes. Denture complète, régulière et puissante. Articulé en ciseaux.

  • Joues : Bien musclées et nettement marquées ; tête sèche.

  • Yeux : De couleur ambre clair à ambre foncé, d’expression intelligente. Les chiots ont des yeux de couleur bleu ciel. Ronds, placés très légèrement en position oblique, les paupières épousent parfaitement la forme du globe oculaire.


  • Oreilles : Larges et assez longues, elles atteignent approximativement la commissure des lèvres. Attachées haut, étroites à leur base, elles sont légèrement arrondies à leur extrémité. Quand le chien est attentif, elles sont légèrement tournées vers l’avant et plissées.



Cou :

D’aspect et de port noble, sa ligne de dessus est galbée, Musclé,

    presque cylindrique, pas trop court, sec, il devient plus fort vers

les épaules et se fond harmonieusement avec le poitrail.

Corps :

Ligne du dessus : Du cou galbé, par un garrot bien prononcé,

elle atteint le dos qui est relativement long et ferme.



  • Garrot : Bien prononcé.

  • Dos : Ferme et musclé, sans ensellure ; n’est pas surbâti à l’arrière. Un dos un peu long n’est pas un défaut, mais fait partie des caractères spécifiques de la race.

  • Croupe : Bassin long et moyennement oblique.

  • Poitrine : Puissante, mais pas exagérément large ; suffisamment descendue - elle atteint presque le niveau du coude - et suffisamment longue. Bien cintrées sans être en tonneau, les côtes sont longues et la région sternale est bien marquée.

  • Ligne du dessous et ventre : Elle remonte légèrement, mais le ventre n’est pas levretté.

     

  • Queue : Attachée un peu bas, en dessous de la ligne du dos, plus bas que chez d’autres races comparables, elle est puissante et bien fournie de poils. Quand le chien est au repos, la queue pend ; au travail ou lorsque le chien est attentif, la queue est portée à l’horizontale ou même plus haut.




Robe :


 Poil : Couleur : Gris argenté, gris brunâtre, gris souris ainsi que toutes les nuances intermédiaires entre ces teintes. La tête et les oreilles sont en général d’une couleur un peu plus claire. Des marques blanches ne sont autorisées que dans une faible mesure au poitrail et aux doigts. Parfois, sur le milieu du dos, il y a une raie foncée plus ou moins marquée dite « raie d’anguille ». Les chiens qui présentent des marques feu rouges à jaunes ne peuvent obtenir en exposition au maximum que le qualificatif « bon ». Des marques feu de couleur brune constituent un défaut grave.

 


Taille : Hauteur au garrot :

Pour les mâles : de 59 à 70 cm, taille idéale de 62 à 67 cm.

Pour les femelles : de 57 à 65 cm, taille idéale de 59 à 63 cm.



  • Généralités : Membres « hauts », secs, droits, parallèles, mais pas trop écartés.

  • Epaule : Longue, oblique, bien appliquée sur la paroi thoracique et bien musclée. Bonne angulation de l’articulation scapulo-humérale.

  • Bras : Oblique, suffisamment long, puissant.

  • Coudes : Dégagés, droits, tournés ni en dedans, ni en dehors.

  • Avant-bras : Long et droit.

  • Carpe : Puissant, ferme.

  • Métacarpe : Sec, légèrement oblique.

  • Pieds antérieurs : Puissants, parallèles à l’axe du corps. Doigts bien serrés et cambrés. Les doigts médians, plus longs, sont caractéristiques de la race et ne constituent donc pas un défaut. Ongles de couleur gris clair à gris foncé. Coussinets bien pigmentés, fermes.



Poids :

  Pour les mâles : de 30 à 40 kg. Pour les femelles : de 25 à 35 kg.




 


Membres :

Membres antérieurs :


Allures : Beaucoup d’aisance et d’amplitude dans le mouvement à toutes les allures. Membres antérieurs et postérieurs parallèles. Au galop, foulée longue et rasante. Au trot, le dos reste horizontal. L’amble est indésirable.


Peau : Ferme, bien adhérente mais sans excès.

 


Membres postérieurs :



  • Généralités : Membres « hauts », secs et bien musclés. Parallèles, tournés ni en dedans, ni en dehors.

  • Cuisse : De longueur suffisante, puissante et bien musclée.

  • Grasset : Puissant et ferme.

  • Jambe : Longue, tendons bien visibles.

  • Jarret : Puissant et ferme.

  • Métatarse : Sec, en position presque verticale.

  • Pieds postérieurs : Puissants avec des doigts bien serrés. Pas d’ergots. Le reste correspond aux pieds antérieurs.

  • Poil ras : Poil de couverture court (mais plus long et plus dense que chez la plupart des autres races de chiens comparables), dru, très épais, bien couché. Sans ou avec peu de sous-poil.

  • Poil long : Poil de couverture souple et long, avec ou sans sous-poil. Lisse ou légèrement ondulé. Poil au point d’attache des oreilles long et bien tombant. A l’extrémité des oreilles, le poil velouté est admis. Longueur du poil sur les côtés de 3 à 5 cm, sous le cou, au poitrail et sur le ventre un peu plus long. Bonne culotte et franges dont la longueur diminue vers le bas. Beau panache à la queue. Espaces interdigitaux poilus. Poil à la tête moins long. Un poil rappelant le poil double avec un poil de couverture de longueur moyenne serré, bien couché, sous-poil fourni et des franges moyennement développées avec culotte se manifeste chez des chiens avec patrimoine héréditaire mixte.



Défauts :

 


Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.



Défauts graves :

• Déviation nette par rapport au type ou aux caractères sexuels.

• Ecart important dans la taille et les proportions.

• Région faciale : Défauts importants, comme p. ex. lèvres très

  développées, museau court ou pointu.

• Mâchoires et dents : Absence de plus de 2 PM1 ou M3.

• Yeux : Défauts des paupières, surtout défauts légers

et unilatéraux.

• Oreilles : Manifestement trop courtes ou trop longues,

pas tournées vers l’avant.

• Cou : Peau lâche (fanon) ; déviation importante de la forme

ou du développement de la musculature.

• Dos : Nettement ensellé ou carpé. Surbâti à l’arrière.

• Poitrine, ventre : Poitrine en tonneau, insuffisammen

  descendue ou trop courte ; ventre levretté.

• Membres antérieurs : Défauts importants de position, p. ex. :

angulation insuffisante, coudes tournés en dehors, pieds

affaissés.

• Membres postérieurs : Jarrets de vache ou en tonneau nettement

marqués.

• Allures : Mauvaise démarche dans les différentes allures.

Manque d’étendue des enjambées, manque de poussée. Amble.

• Peau : Ecart très important de la norme, p. ex. : peau très fine

ou très épaisse.

• Poil : Nature du poil intermédiaire entre poil ras et poil long.

• Absence de poil sur le ventre et aux oreilles (oreilles de cuir).

  Poil laineux largement répandu dans la variété à poil ras.

  Poil manifestement bouclé ou peu abondant dans la variété

  à poil long.

• Couleur : Couleur s’écartant des tons de gris, p. ex. jaunâtre

  ou brunâtre. Taches feu de couleur brune.

• Ecart important de taille ou de poids. (p. ex. : plus de 2 cm

  en plus ou en moins au garrot).

• Autres défauts importants.

• Légers défauts de caractère.



Défauts éliminatoires :

• Absolument atypique, lourdaud ou faiblard.

• Totalement mal proportionné.

• Crâne : Absolument atypique, crâne comme celui du bulldog.

• Région faciale : Absolument atypique, p. ex. chanfrein

  fortement concave.

• Mâchoires et dents : Prognathisme supérieur ou inférieur,

  absence de plus de dents que sous défauts graves.

• Yeux : Entropion, ectropion.

• Oreilles : Manifestement atypiques, p. ex. oreilles écartées.

• Cou : Fanon très marqué.

• Dos : Fortement ensellé ou carpé. Fortement surbâti à l’arrière.

• Poitrine, ventre : Poitrine en tonneau d’une manière prononcée,

malformation de la poitrine.

• Membres antérieurs : Membres rachitiques ou malformés.

• Membres postérieurs : Boiterie chronique.

• Allures : Démarche fortement contrainte dans toutes les allures.

• Peau : Malformations ou aplasies cutanées.

• Poil : Absence partielle ou totale de poil.

• Couleur : Couleur autre que gris. Taches feu de couleur brune

  très étendues. Marques blanches en dehors du poitrail et

  des pieds.

• Variation importante de la taille en plus ou en moins.

• Malformations ou maladies dont la nature héréditaire

est admise, comme p. ex. : l’épilepsie.

• Défauts de caractère comme p. ex. craintif ou peureux.



Ce tableau de défauts n’énumère pas tous les défauts existants ;

il se borne à donner des exemples.

 

N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

LE PRIX DE NOS CHIOTS

LE PRIX DE NOS CHIOTS

Cette rubrique va peut-être vous paraître longue et fastidieuse à lire, mais ô combien importante !...





Vous désirez acquérir un chiot lequel va partager votre vie durant plusieurs années et souhaitez qu’il soit inscrit au LOF. Vous avez envie d'un chien qui vive à vos côtés sans soucis. Donc, indemne de tares génétiques, qu'il soit bien dans sa tête, « dans ses baskets », parfaitement socialisé. Alors, vous contactez des éleveurs pour obtenir les informations nécessaires. Evidemment, dans la discussion est abordé le prix du chiot …



Au moment où les éleveurs annoncent le prix de leur chiot, ils sont souvent assaillis de réflexions désagréables, jusqu'à être pris pour des escrocs… : - Ouh la la, vous êtes cher ! - Vous n' êtes pas dans mon budget - Eh ben, Vous vous faites un paquet de fric ! - J’en ai vu à beaucoup moins cher sur les petites annonces ! - Ou encore… - si je ne prends pas le LOF, me feriez-vous un prix ? -







EXPLICATIONS DU COÛT D'UN CHIOT DE NOTRE ÉLEVAGE





Tout d'abord, pour devenir éleveur, nous avons passé notre certificat de capacité. C'est certes, une passion, mais avant tout un métier à part entière. On ne s'improvise pas éleveur en claquant des doigts.





Beaucoup de critères entrent en ligne de compte dans le prix de vente d’un chiot. En voici la liste :







1 – Tout d'abord, nous avons investi dans nos futurs reproducteurs.

Cela a bien évidemment un coût certain.



En ce qui concerne les femelles :



D'une part, nous avons acheté des chiots de 2 mois que nous avons élevé ( nourriture de qualité adaptée à chaque race + frais vétérinaire ) pendant au moins 2 ans, et ce jusqu'à ce qu'elle puisse être prête à reproduire.



D'autre part, nous avons également acquis une lice ( chienne déjà adulte prête à reproduire ), au prix de 4000 euros.



En ce qui concerne les mâles :



D'une part, comme pour les femelles, nous avons acheté des chiots de 2 mois que nous avons élevé ( nourriture de qualité adaptée à chaque race + frais vétérinaire ), jusqu'à qu’ils soient confirmés, pour pouvoir reproduire.

D'autre part, nous avons investi dans un étalon ( chien adulte prêt à reproduire ), là aussi, l'investissement est conséquent ( à partir de 1500 € ).





Et enfin, nous allons faire des saillies extérieures, car nous n'avons pas à l’élevage tous les mâles qui pourraient correspondre à toutes nos reproductrices. Encore un investissement conséquent : de 300 € à plus de 1500 € parfois.

Viennent se rajouter au prix de la saillie les coûts des examens véto ( frottis + taux de progestérone ), les coûts du déplacement ( frais de carburant, usure du véhicule et péages d'autoroute ). Et oui, l'étalon ne vient pas à notre rencontre. C’est nous, les propriétaires de la femelle qui nous déplaçons, parfois à des centaines de kilomètres. Ce qui engendre bien évidemment des nuits d'hôtel… qui s'ajoutent encore à l'investissement pour la production d’un chiot…





2 – Maintenant que nos bébés (futurs reproducteurs) ont bien grandi, Il doivent passer ensuite l'étape de la confirmation pour que leurs futures progénitures puissent être à leur tour inscrites au Livre des Origines Françaises .

- Il va de soit que pour valoriser notre élevage, nos chiens doivent participer à des expositions et à des concours de travail dont les inscriptions coûtent entre 35 € et 80 € par chien ( Multipliez à présent par le nombre de chiens que nous avons à présenter ) . Il faut ajouter à cela le prix du déplacement : Les frais de carburant + Frais d'autoroute + frais d'hôtel. Sachant que les expos se situent souvent à plusieurs centaines de kilomètres de la maison .

- Pour avoir la certitude que nos reproducteurs ne vont pas transmettre de maladies héréditaires à leur descendance, nous les faisons dépister pour les maladies génétiques ( dysplasie, tares oculaires, surdité, cardiopathie... ). Nous nous assurons aussi que leur dentition est complète . Tous ces examens vétérinaires ont encore un coût élevé . Sans oublier la lecture officielle du résultat desdits examens pour laquelle on envoie à nouveau un chèque au club de race .

Si nos reproducteurs ont passé la confirmation et les examens de dépistage avec succés, c'est bien. Nous pouvons passer à l'étape suivante.

Dans le cas contraire ( refus de confirmation ou mauvais résultat de dépistage ), retour à la case départ . Nous avons passé 2 ans et investi beaucoup d'argent pour rien. Nous devons recommencer à zéro !...





3 – Admettons que nous passions à l'étape suivante. Nous faisons saillir notre femelle reproductrice par un de nos étalons ou faisons une saillie extérieure. Il va nous falloir investir dans :

- Suivi de chaleurs ( frottis + taux de progestérone ).

- Le prix de la saillie ( si saillie extérieure ).

- Suivi vétérinaire de gestation ( échographie + radio ).

- Alimentation adaptée pour la femelle gestante.

- Achat de matériel tel qu'une caisse de mise bas ( entre 500 et 600 € ), une lampe chauffante

ainsi que des couvertures.

Tous ces investissement ont encore un coût certain. Ce n'est pas un don du ciel !...





Ensuite vient l 'étape de la naissance. À ce moment, il faut être aux cotés de la chienne 100% du temps, qu'il soit 10h, 19H ou 3h du matin. N'oublions pas que la plupart des chiennes commencent leur mise bas en fin de journée, ce qui assure une nuit blanche pour l'éleveur. Si tout se passe bien, on est fatigué mais satisfait d'avoir passé la première étape. Mais s’il y a complications, c'est direction urgences véto ( pour une césarienne par exemple ), là encore l’investissement financier est lourd !...



Si la chienne est trop faible ou n’a pas assez de lait pour nourrir ses petits, il faut l’aider et biberonner les petits. Alors là, on ne compte pas nos heures puisque dés qu'on a fini de donner le biberon au dernier de la portée, on recommence avec le premier. C'est à dire qu'on y passe toutes nos journées et ceci durant plusieurs semaines !



Ensuite vient le sevrage… Ça mange les petits et pas n’importe quoi ! Encore un gros budget ! Sachez aussi que nous vermifugeons les chiots et leur maman tous les 10 jours de la naissance jusqu'au moment de leur départ. Pour que votre futur chiot soit bien protégé contre les maladies graves telles que Parvovirose, maladie de Carré, hépatite, etc, nous leur faisons administrer tout un protocole de vaccins avant de les rendre disponibles à la vente.

Ajoutons au coût de production le prix de l’électricité pour chauffer le nid et faire tourner la machine à laver, de l’eau pour laver par terre plusieurs fois par jour la nurserie, les produits de lavage, des produits vétérinaires divers pour les soins quotidiens, les alèses pour le nid, etc.

Il faut aussi tenir compte que certaines races de chiens sont difficile à la reproduction, donc utilisation d’inséminations artificielles, césarienne presque obligatoire, nombre de chiots très réduit, (1 ou 2).



Venons-en à la « paperasserie ». Les déclarations de saillie, de portée, l’inscription des chiots au LOF, tout cela est évidemment toujours accompagné d'un chèque d'un montant certain !





Voilà, ayant atteints 8 semaines, les bébés vont pouvoir être proposés à la vente. Mais avant cela, il faudra encore leur faire poser une puce électronique par le vétérinaire... toujours pas gratuit !

Nous sommes éleveurs professionnels, ce qui signifie que nous payons également nos charges sociales à la MSA et non exempts de redevances d'impôts, tout comme un épicier est assujetti et paie l’URSSAF et ses impôts.



J’ajoute aussi, si je peux m’exprimer ainsi, « le service aprés vente » : Vous avez des questions concernant l'éducation de votre chiot, sa nourriture, etc... je me rend toujours disponible pour vous répondre, vous recevoir, vous conseiller, etc.



Dans tout cela, je ne compte même pas le temps que je passe au travail. Comme je l'ai dis plus haut, les chiennes ne mettent pas bas au heures de bureau. Comptons également un minimum de 2h00 par jour pour le nettoyage des maternités. Ajoutons encore la « paperasserie », la socialisation des chiots, nourrir toutes ces p'tites bouches sans oublier les grandes,etc... Presque jamais de vacances. Comment partir avec 6 ou 8 chiens ou plus ? Ce qui met souvent le tarif horaire de l’éleveur à moins de 5 euros…



Accepteriez-vous de travailler 7j /7 sans vacances pour moins de 5 euros de l’heure ?



Un petit calcul rapide, prenons une portée de teckels soit 4 chiots avec de la chance. Vous pensez : 4 x 1500 = 6000 euros… Oublions les charges, sachant qu’entre la saillie et la vente du chiot à l’âge légal de 8 semaines, il se passe 4 mois, 6000 : 4 = 1500 euros brut par mois, il vous reste maintenant à déduire toutes les charges précédemment citées… Et oui…



Voilà approximativement les grandes lignes qui fixe le prix d’un chiot inscrit au LOF. Trouvez vous toujours que le prix d'un chiot est exhorbitant ?...



Quand vous discuterez de l’achat de votre futur chiot, gardez en mémoire que son prix est du à un coup de production et non pas à une envie de l’éleveur de se faire un max d’argent pour vivre la grande vie. Avez-vous déjà vu un éleveur canin rouler en Porsche cayenne ou au volant de l'Audi dernier cri ?... Moi pas.



Bien sûr que l’on trouve des chiens de « type » x ou y moins cher mais comment sont-ils nés ? Posez-vous les bonnes questions, est-ce- que les parents sont dépistés ? Si j’ai un problème est-ce que la personne répondra présente ? Est-ce que je ne vais pas cautionner le trafic de chien?



Il faut aussi tenir compte de la race. Certaines races sont difficiles à faire reproduire, ou sont rares, c'est notre cas. Donc, peu de naissance par an ou peu de reproducteurs en France, ce qui implique des saillies à l’étranger qui augmentent considérablement les frais.



Nos conseils : Attendez d’avoir les moyens suffisant pour vous offrir le chien dont vous rêvez plutôt que d’aller chercher un chiot chez un « marchand de chiens » au risque de rencontrer de gros problèmes par la suite : frais vétérinaire supplémentaires parce les géniteurs n’ont pas été dépistés par exemple, ce qui au final vous coûtera beaucoup plus cher que le chiot inscrit au LOF né dans un bon élevage.





En conclusion ….



Gardez en mémoire ce que vous venez de lire avant de dire à un éleveur passionné par son travail qu’il se fait « un max de tune » sur le dos de ses chiens.



Je vois plus souvent des éleveurs sérieux avoir moins que le RSA pour vivre, que des éleveurs sérieux rouler en Porsche Cayenne…